Ma Juliette d’amour, en ce début de mois d’août, tu as eu 1 an, déjà. Oui déjà ta première bougie ! Je pense qu’en devenant maman, cet adverbe nous revient aux lèvres fréquemment, n’est-ce pas ?
3 mois, déjà tu te redresses avec ténacité et à l’aube du 4ème, tu ris déjà aux éclats pour répondre aux papouilles qu’on te fait avec délice dans les petits plis de ta peau. À 5 mois et demi, déjà 2 dents!
À 6 mois, tu aimes tellement les câlins et les bisous que tu en offres déjà de tout ton cœur, en retour, avec ce petit soupir traduisant ton bien-être. Chaque personne que tu rencontres ne fait exception : tu t’accroches à elle, tu la serres, tu lui fais un câlin et même un bisou, tu lui transmets une dose incommensurable de bonheur et de chaleur !
À 7 mois, tu aimes toujours autant le porte-bébé mais tu manges déjà des purées et à 8 mois, tu commences déjà à être gardée quelques matinées en crèche.
9 mois et demi, tu laisses mon sein d’une facilité déconcertante pour déjà, à 10 mois, partir explorer la maison à 4 pattes. Il faut absolument que je pense à enregistrer ces éclats de rires et le bruit de tes mains tapotant le sol à toute vitesse pour me rejoindre dans une autre pièce.
À 11 mois, tu commences à apprécier regarder les livres qui se trouvent à ta portée dont ceux que je te raconte le soir pour t’apaiser avant le coucher. Tu te tiens déjà debout, si curieuse d’observer chaque élément de ton champ de vision ! Premières vacances au soleil, premières baignades, premières couches de crème solaire, premiers contacts avec le sable, premiers tours à vélo derrière Maman… et déjà tu manges des petits biscuits ! C’est tellement craquant de te voir déjà jouer à la dinette, trempant une cuillère dans un pot pour la mettre à ta bouche. Ce panier de pique-nique offert par Mamie te correspond tout à fait. J’avais oublié comme les jeux de mimétisme arrivent si tôt.
12 mois déjà, et une cinquième dent pour toi. Tu es toujours aussi câline, prenant les peluches dans tes bras comme tu prendrais un bébé, à tel point que tes yeux ont brillé en découvrant ta première poupée Corolle. En se plongeant dans tes grands yeux bleus, on aime dire que tu es, comme ton frère, le portrait de papa ! C’est vrai, et comme ton père est l’amour de ma vie, j’apprécie le voir en chacun de vous. Pourtant, bon nombre de vos traits de caractères sont de moi, j’en suis persuadée mais il y aussi ces détails qui n’appartiennent qu’à vous, et ta personnalité qui n’est qu’à toi, ma Juliette. N’oublie pas que tu es un être à part entière que j’aime de tout mon cœur, si bien que j’aie le sentiment qu’il pourrait exploser d’un trop plein d’amour.
Déjà 12 mois que tu es arrivée dans nos vies, bousculant notre équilibre et formant, avec mon grand garçon, cette fratrie que je suis si fascinée d’observer, cette complicité de plus en plus forte !
Ma jolie fée, déjà un an que tu nous enveloppes de ta douceur, de ta fraicheur et de tes câlins si tendres! Cette année est passée à vitesse grand V. J’ai le sentiment que si je me retourne, hier encore, j’étais à la maternité et on me répétait que non, tu ne t’étais pas encore retournée… Souvenez-vous (clique ici), alors que j’étais dilatée à 10 cm (sans péridurale) dans l’objectif d’un accouchement en siège, ma jolie fée a choisi de rembrayer sur une partie de Monopoly, parce que dans le ventre de Maman, on était plutôt bien !
Déjà un an qu’on m’a annoncé « on va vous emmener au bloc opératoire Madame » comme si la terre s’ouvrait sous mes pieds. Pourtant, peu importe la façon dont tu es arrivée, l’essentiel est que tu aies pu arriver en parfaite santé.
La vie depuis un an est si jolie à tes côtés. J’avoue, chaque mois qui passe me rend un peu triste de voir partir une époque révolue, qui ne reviendra jamais. Chaque semaine qui défile, j’ai peur de ce temps qui me glisse entre les doigts, je suis effrayée à l’idée d’oublier certains moments, je suis apeurée du simple fait de louper des choses, ou de les vivre mal faute de fatigue.
Cette année a été si riche émotionnellement, le quota d’émotions a dépassé tout ce que j’aurais pu imaginer ! Depuis ton arrivée, ton grand frère aime tester ma constance, mon attention, mon intérêt… L’amour ne se divise pas, il se multiplie. Pour le temps, il en est fatalement autrement et je m’en veux souvent du temps que j’ai du mal à lui octroyer. Dans le cœur d’un enfant, j’imagine comme il peut être compliqué de devenir grand frère, de devoir partager ses parents. J’aimerais te dire pardon, mon garçon, d’avoir parfois oublié comme tu étais encore si petit.
C’est une sacrée étape à l’échelle d’une si petite vie et cette fratrie qui se forme, avec ses éclats de rire et ses hurlements, me bouleverse chaque jour et m’a chamboulée dès le premier instant. Je vous racontais ici comme leur rencontre avait été un moment si magique à mes yeux.
J’espère que chacun de vous deux sait que je suis là pour lui tenir la main et que l’un n’est pas mon premier ou l’autre ma deuxième, vous êtes vous, et je vous aime pour cette unicité débordant d’effervescence, chacun à votre manière.
Vous l’aurez compris, cette année de ma vie de maman aura été l’une des plus riches émotionnellement de tout mon trentenaire mais aussi et sûrement, la plus éreintante. Quand je suis au bord de l’impatience ou de l’explosion dans de grands moments de fatigue physique et morale, je tente souvent de me rappeler comme ces années, avec mes cocos si petits, seront celles dont je me rappellerai avec le plus de nostalgie. Chaque année est composée de ses nouvelles acquisitions et de ses plaisirs différents mais sans aucun doute, ces années-là resteront les plus belles, les plus tendres et les plus douces !
La maternité est un rôle qui nous apprend on ne peut plus à profiter de l’instant présent. Le futur nous attire par ses promesses tandis que le passé nous rappelle sans arrêt à s’y plonger, sur risque de tomber dans un précipice. N’est-ce pas pourtant dans l’instant présent que se trouve le bonheur ?
Merci ma jolie fée d’être là et d’être toi. Toi mon bébé aux besoins intenses de contact, toi la petite sœur si fan de mon grand garçon. Je t’aime à un point que tu ne pourras jamais imaginer, et je t’aime pour toi, pour ta singularité, ta personnalité si curieuse, si persévérante et si câline. Merci de faire de moi une maman comblée, merci de chaque jour me remémorer que j’ai énormément de chance.
Joyeux anniversaire ma bichette !
Ta Maman qui t’aime.
Julie
août 25, 2019Émouvante déclaration ma copine…
Justine
septembre 22, 2019merci ma bichette ! Pense à le partager (sur FB par exemple) s’il t’a plu ;) bisoussss