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Ma fille, ce bébé aux besoins intenses – BABI

Publié sur 13 Commentaires 9 min. de lecture

Ce blog, vous savez, c’est un endroit où je raconte mes déboires et mes succès. Il ne s’agit pas de raconter pour me vanter ou pour montrer, il s’agit de partager une expérience. « L’expérience est une lumière qui n’éclaire que celui qui la porte« , a dit je-ne-sais-qui, ce n’est pas faux. Enfin, je crois que plusieurs retours d’expériences peuvent aider à se faire une idée sur un sujet, ils peuvent rassurer, accélérer les prises de décisions ou les mises au point… Sur ce blog, je raconte bien souvent pour aider et rassurer parce que bien des fois, dans ma parentalité, je me sens paumée et j’aime à mon tour écouter des partages sur des thèmes que je traverse. Certes, il y a les copines mais la blogosphère d’antan, c’était ça aussi, des copines qui partageaient des trucs divers et variés. Parce que de mon côté, j’aurais aimé être plus informée sur le sujet, je vais aujourd’hui vous parler des bébés aux besoins intenses.

Ma fille, Juliette, a plusieurs caractéristiques du bébé aux besoins intenses, du BABI ! Elle n’est pas la plus « difficile » des BABI mais certains signes ont su être très chronophages… Elle n’est pas de tout repos! Je n’écris pas cet article pour me plaindre de ma fille. C’est ma jolie fée, mon trésor, ma luciole et je l’adore. On ne va pas remettre cela en question dans ce billet. Elle reste cependant très accaparante et être à la maison avec elle a toujours été bien plus énergivore qu’avec son frère, au même âge. Arf, je sais, c’est moche de comparer! Je ne dis pas qu’un BABI c’est moins bien, c’est juste différent et aussi généreux en amour qu’il en est avide !

C’est quoi un bébé aux besoins intenses, un BABI?

Pour commencer, je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas d’une pathologie mais plutôt d’un trait de caractère. On va donc repérer chez un BABI des caractéristiques spécifiques dans le comportement et le caractère et non pas des symptômes. 

J’avais déjà entendu ce terme lorsque mon aîné, Pierre, était bébé. J’avais rétorqué que tous les bébés avaient des besoins intenses, genre on ne demande pas à un enfant de 10 mois d’aller se faire cuire un œuf et de chercher un appart où loger, non ?! J’étais ce genre de nanas à froncer les sourcils et à dire « c’est quoi encore ce nouveau terme ? Certainement un truc de bobos ! ». Certes, aujourd’hui, on invente des nouveaux termes pour tout et c’est sûrement pour rassurer un peu, mais bon pourquoi pas… 

Mouai alors, heu, si tu as un enfant comme mon Pierre, tu vas dire la même chose! Pierre faisait ses nuits à 3 semaines, il adorait son parc (Juliette aussi mais on y reviendra) et avec lui, je ne connaissais pas le bruit des pleurs d’un nourrisson. S’il se réveillait de sa sieste ou de la nuit, il n’appelait même pas et il était tout sourire lorsque j’arrivais dans sa chambre parce que j’avais entendu rigoler… Il aimait être porté en balade mais à la maison, il était pépère dans son transat, ou sur son tapis… Il n’était pas en reste de câlins, je vous rassure mais ce n’était pas sa demande constante d’être dans les bras de Papa ou Maman. On pouvait le coucher pour la sieste sans souci et même que, pendant ses premiers mois, il faisait une sieste le matin et une autre l’après-midi, sans pour autant poser problème pour s’endormir le soir. À 9 mois, il a vite adopté Paco, son âne Noukie’s, devenu le doudou officiel…

Si on ajoute à cela qu’il n’a jamais roté ou eu de colique et qu’on n’a même pas vu les dents sortir, je te dirais que si un jour je me suis sentie débordée avec lui, je me noyais dans un verre d’eau ! Non en vrai, jusqu’à l’affirmation du caractère (2 ans), Pierre était ultra-facile ! Il l’est toujours, facile, mais pas ultra, ah ah! Il nous a trop bien habitués !

Avec Juliette, le terme de bébé aux besoins intenses m’est revenu à l’esprit et j’ai compris ce que c’était. Pour faire une réponse courte, un bébé aux besoins intenses a un perpétuel besoin de contact et des besoins spécifiques d’attention. Le BABI est reconnaissable à ses nombreux pleurs et colères si ses besoins (en contact des parents notamment) ne sont pas satisfaits et voyez l’exemple ici que ma fille ne pleure pas tant que ça mais il y a plusieurs nuances, comme il y a plusieurs types de BABI.

Attention à ne pas trop vite qualifier un bébé de BABI. Il est évident qu’un nourrisson de moins de 4 mois, aux forts besoins affectifs à cet âge, peut pleurer beaucoup sans pour autant être un BABI. Je pense que si son enfant est un BABI, qu’on gère ou pas, on le voit sur le long terme (jusque deux ans, deux ans et demi voire après par rapport à ce que ça engendre). 

J’ai bien pris garde à éliminer les possibilités de problèmes fonctionnels (RGO, allergie au lait de vache, coliques, dents, constipations, etc.) avant d’interpréter les pleurs de mon bébé comme ceux d’un BABI.

Les caractéristiques spécifiques d’un BABI

Bien sûr, toutes ces caractéristiques ne vont pas se manifester chez tous les bébés aux besoins intenses comme il peut y avoir des degrés d’intensité pour chacune de ces caractéristiques chez les BABI. Pour chaque caractéristique, je vais vous dire comment je la perçois chez ma fille et à quelle intensité pour vous donner une image.

bébé-aux-besoins-intenses
  • les BABIS sont hypersensibles et donc ils peuvent sursauter au moindre son, ils ont le sommeil léger… Il y a eu une période où poser un orteil devant la porte de chambre de Juliette suffisait à la réveiller et on en avait pour des heures à la rendormir, accumulant une fatigue considérable. Encore aujourd’hui, le matin, elle est assez sensible aux bruits des grands qui se lèvent et cela va la tirer de son sommeil tandis que mon fils, si ce n’est pas son heure, la maison peut bien s’effondrer, il reste endormi !
  • un BABI a des réactions plus fortes que les autres bébés et il est exigeant : il pleure fort, il rit fort et proteste intensément. Tous ses besoins ont le même grade d’extrême urgence. Avec Juliette, on fait parfois un bon sur notre chaise quand elle réclame de l’eau à table ! Si son frère l’embête, on le sait direct par des cris qui irritent les tympans. Il y a eu une période où le matin, elle appelait fort et fermement ou en pleurant plutôt que de babiller tranquille dans son lit. Lorsqu’elle a faim et que je prépare le repas, elle peut retarder la préparation du repas en hurlant et en pleurant entre mes jambes qu’elle maintient pour que je la prenne à bras. Plus petite, c’était le porte-bébé en cuisinant mais aujourd’hui, cela m’empêche de cuisiner…
  • des bébés aux forts besoins de contacts : un BABI n’aime pas quitter les bras de ses parents et très souvent de sa maman. Là encore, Juliette manifeste ce point-là parce qu’elle a un fort besoin de se serrer très fort contre nous et très souvent et c’est trop mignon, j’avoue. C’est autant son papa que moi je dirais. En outre, elle a apprécié pendant un temps le transat, elle a su être calme dans un parc. Ça comme la balançoire bébé lui ont convenu donc il y a beaucoup de nuances à prendre dans toutes ces caractéristiques citées et je ne me plains pas de Juliette, je le répète. Juliette demande très souvent les bras, les genoux et elle vit le câlin intensément. Dès toute petite, lui faire des bisous suscitait un soupir de satisfaction chez elle, c’est adorable. Le maternage proximal (portage, allaitement, cododo) apporte beaucoup de satisfaction à ce genre de caractère puisque ce sont des pratiques rassurantes pour un enfant demandeur d’attention. D’ailleurs, Juliette a adoré le sling, et elle demandait le sein régulièrement pour le contact que ça lui procurait. Aussi, ma fille n’a pas de doudou malgré la multitude de peluches qu’elle a à disposition. Aucune n’a trouvé grâce à ses yeux. Elle a longtemps aimé (et aujourd’hui encore parfois) me trifouiller les cheveux pour s’endormir… Son doudou, c’était moi ou le papa! Bref, on reconnait une difficulté à s’endormir seule…
  • Ce sont des bébés avec un grand besoin de succion. Vers 7 mois, j’ai fini par vouloir lui proposer une tétine pour me reposer sauf qu’elle l’a rejetée (intensément et fermement) donc les deux derniers mois d’allaitement, j’étais très fatiguée. Et non, ce n’est pas l’allaitement qui donne des bébés plus collants ! Pour rappel, Juliette s’est détaché du sein toute seule à un moment donné… 
  • certains BABI n’aiment pas être contraints physiquement (poussette, siège auto, etc.) et peut se raidir pour ne pas subir la contrainte. Ce phénomène a été anecdotique mais ça a été difficile pour moi. Pendant une quinzaine de jours à un an tout juste, Juliette avait décidé qu’elle n’aimait plus le siège auto et donc elle se mettait raide debout pour ne pas être assise et attachée, et en hurlant, sinon, c’est pas drôle. En sortie de crèche un jour, j’ai eu super honte devant un bus de centre de loisirs arrivant au même moment : on aurait dit que j’enlevais un enfant ! J’avais un gâteau dans mon sac et lui donner l’a calmée et assouplie. Encore une fois, je ne me plains pas d’un bébé impossible, il y a de la nuance, ma fille n’ayant jamais été réticente de façon générale à la voiture ou à la poussette. 
  • Un BABI est très actif, curieux et très éveillé. Juliette a très tôt scruté ce qu’il se passait autour d’elle et elle a rapidement tenu sa tête. Elle n’a marché qu’à 18 mois mais depuis qu’elle est mobile de toute façon, elle est curieuse de ce qui l’entoure au point de devoir planquer tous les dangers de la maison ce qui n’a jamais été nécessaire avec son frère. Pendant le confinement, on a échappé chaque semaine à une accident domestique!

Comment réagit-on avec un BABI ?

Je ne sais pas si j’ai des conseils à donner mais je peux vous dire ce qui a fonctionné chez nous :

  • l‘allaitement, le cododo pendant 2 à 3 mois, et le portage se sont avérés hyper adaptés pour elle. Ce sont 3 choses vécues ensemble intensément. Le maternage n’empêche pas un peu de frustration chez le bébé (si on ne fait pas durer de pleurs) et ce peut être inévitable (surtout si on a d’autres enfants) pour ne pas subir ce maternage justement. Bien sûr, on ne laisse pas un bébé pleurer indéfiniment et d’autant plus un BABI chez qui on accentuera le sentiment d’insécurité. D’ailleurs, je pense que c’est ce qui fait que les caractéristiques qu’elle manifeste sont plutôt soft pour la plupart. 
  • s’éloigner des mauvaises personnes qui vous diront que vous le portez trop, qu’il faut le laisser pleurer au lieu de vous apporter empathie et soutien. 
  • la patience et le sommeil. Tout miser sur ce dernier pour que bébé dorme bien et les parents aussi, par la même occasion. Le sommeil est le nerf de la guerre, il faut dormir un minimum pour pouvoir faire preuve de patience. 
  • organisation : comme un BABI est beaucoup prenant, l’organisation doit être revue en fonction de cela pour assouvir au mieux son  besoin de sécurité. L’exemple du repas : j’essaye plus souvent de m’avancer ou d’être ponctuelle sur la préparation car ça peut tourner en crise qu’on aurait pu éviter… 

Il paraitrait que les BABI deviennent plus tard, si on ne brime pas cette nature, des ados puis des adultes dotés d’une grande créativité et de sensibilité, compatissants et emphatiques… On en a besoin dans ce monde.

Ton enfant est (était)-il un bébé aux besoins intenses ? Connaissais-tu ce terme BABI ?

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13 Commentaires
  • Delphine
    juin 25, 2020

    Article qui tombe à pic car je m’interrogeais justement sur cette possibilité pour ma poupée… et j’y retrouve quand même beaucoup de ses comportements
    Je vais creuser la chose mais je crois bien avoir un babi et effectivement, s’éloigner / ne pas écouter les mauvaises personnes, même proches, peut soulager
    Merci Justine!

    • Justine
      juin 25, 2020

      Contente que cet article ait pu t’apporter quelque chose !

      • Florine
        mars 21, 2022

        Bonjour
        Quel age à votre fille maintenant et comment est elle ? Il y a de l améliorations ?

        • Justine
          mars 29, 2022

          Bonjour
          Ma fille a 3 ans et demi. Je n’aime pas trop le terme « amélioration », dans le sens où, comme je l’ai écrit, elle n’est pas moins bien qu’un autre enfant pour ce caractère-là. C’est une enfant ultra débrouillarde et futée. Elle reste très prenante, accaparente, demande de la surveillance car c’est une enfant qui explore beaucoup, tout et partout.

    • Élisabeth
      juin 28, 2020

      Alix est un babi. Épuisante, irritante, mais un sourire et je fonds. Peu de gens comprennent réellement. Ils ne font pas que des caprices. Le plus dur, je trouve, c’est le sommeil : léger et court c’est éprouvant.

  • Isa
    juin 25, 2020

    Bonjour, merci pour cet article. Ma fille est comme ça. Elle a 2 ans 1/2 c’est épuisant au quotidien… lorsqu’on en parle autour de soi les autres ne comprennent pas et on se sent vite seule… J’ai toujours fait les choses en fonction d’elle.

    • Justine
      juin 25, 2020

      Bonjour Isa,

      les gens manquent un peu d’empathie parfois ;) bises

  • Julie3383
    juin 27, 2020

    Coucou, c’est la toute première fois que j’entends cette expression, mais mes bébés à moi commencent à être grands, 9ans et demi et 5 ans. Je retrouve beaucoup de mes deux enfants dans ce que tu décris. Si le premier a un doudou, le second n’en a jamais voulu et nous disons souvent que son doudou ce sont nos bras.,.. tu vois cela rejoint beaucoup ton propos. Mes deux fils ont également toujours tenu leur tête droite (dés le premier jour de vie) et ont marché assez vite 10 et 12 mois. Dés deux ans la poussette a été complètement abandonnée pour les deux.L’enfant qui se raidi pour ne pas être attaché dans le siège auto ou la poussette, je n’ai connu que ça . Bref pour mon premier je me suis posé beaucoup de questions, car en grandissant les choses n’étaient pas plus simples, il est très sensible et du coup susceptible et s’énerve très fort. Nous avons essayé d’être plus sévères, mais aussi d’être plus doux et cela marchait plus ou moins bien. Puis Hugo est entré au CP et la maîtresse nous a convoqués pour nous dire que notre fils était particulier, elle voulait lui faire sauter une classe. Cela a pris du temps car nous ne voulions pas entendre parler de test de QI et de saut de classe. Mais à force de lire des livres à ce sujet et d’en parler nous avons accepté la situation et fait le nécessaire. Je n’ai encore pas fait tester mon second fils, mais je pense qu’il est comme son frère c’est à dire à haut potentiel intellectuel. En d’autres termes ce que tu décris des BABI ressemble beaucoup aux bébés HP (et ce n’est pas facile du tout…). Je ne dis pas que cela s’aligne parfaitement, mais c’est sans doute une piste à explorer au moins pour fermer une porte. J’adore mes enfants mais ils sont épuisants (encore aujourd’hui ils nous sollicitent en permanence ). Comme tu dis le sommeil est la clef lorsqu’ils sont petits.
    Bref avoir des enfants un peu différents cela rend très très humble. Ce ne sont pas des animaux que l’on dresse et il faut beaucoup de patience et de remise en question. Je voulais juste partager mon histoire si cela peut en aider certaines. Gros bisous et courage a tous les parents !

    • Justine
      juin 27, 2020

      Salut Julie
      ah la la chaque enfant est différent et nos enfants, peu importe leur caractère, nous apprennent chaque jour sur nous, sur nos limites, sur notre enfant intérieur, notre enfant d’antan ;)… Merci pour ton retour d’expérience.
      bises

      Justine

    • Aline
      juillet 22, 2020

      HP est (en général) la classification « officielle » pour les BABI, le terme HP désignant plutôt un enfant ou adulte et peut être « évalué » (si je puis dire… Je ne trouve pas la formulation adéquate) et BABI plutôt les bébés.

  • Audrey
    juin 27, 2020

    Coucou Justine,
    Quel plaisir de pouvoir échanger sur ce sujet. Je me retrouve beaucoup dans ce que tu nous livre et je comprends parfaitement ton ressenti.
    Ici jai un fils de 4 ans, vif mais plutôt facile à vivre … En tout cas par rapport à sa petite soeur de 16 mois lol
    Mon grand a toujours été ouvert aux autres, est passé à la diversification alimentaire avec plaisir, n’a jamais eu de problème particulier pour s’endormir ou pour les dents.
    Avec ma petite poupée c’est une autre histoire. C’est un bébé qui depuis le début pleure beaucoup, rit fort, est vite terrorisée… Elle a aussi détesté longtemps la poussette et le siège auto. Je me souviens qu’une fois j’ai fais un trajet d’1h30. Mon fils a dormi toute la route alors que sa soeur n’a fait que hurler
    La diversification alimentaire a été compliquée, elle prenait très peu de purée et de compote, refusait souvent autre chose que le sein. Épuisée, j’ai essayé de lui donner des biberons à plusieurs reprises, elle a toujours refusé. On a fini par adopter la dme car on s’est rendu compte qu’elle mangeait plus facilement quand elle faisait par elle même. Pareil avec les couverts, elle mange par elle même depuis qu’elle en a. Le bavoir est très difficile à lui mettre aussi
    Elle a un sommeil fragile, se réveille souvent en pleurant très fort. Elle a eu une longue période où elle dormait très peu la journée et se réveillée de nombreuses fois la nuit (5-6 voir plus de 10 réveils). Elle s’endort malheureusement toujours dans sa chambre avec nous. On a pas su trouver la méthode pour faire autrement. On a banni la veilleuse à étoile, les histoires car on s’est aperçu que les stimulis repoussait le sommeil chez elle.
    Elle est egalement très tonique et porter sur le développement moteur depuis toute petite. Il faut surveiller les bêtises aussi plus que son frère.
    Je suis souvent éreintée, c’est dur à vivre, déstabilisant par rapport à l’aîné.
    Heureusement aujourd’hui elle grandi, signe et interagit plus avec nous. Ça aide à garder la tête hors de l’eau. On peut enfin lire des livres avec elle si le livre lui plait. Sinon elle tourne toutes les pages ou fait autre chose lol
    Voilà pour mon histoire, merci beaucoup de nous avoir confié la tienne, on se sent moins seule et c’est vraiment important avec ces petits bouts

  • Lucie
    juin 27, 2020

    Merci pour cet article!
    Je ne connais pas ce terme mais je reconnais mon fils dans ta description…
    Merci pour tes partages d’expérience

  • Aline
    juillet 22, 2020

    Merci pour cet article. Mon aîné est BABI (2 ans et demi) et depuis l’arrivée de sa petite sœur en Avril, je me sens submergée, entre l’allaitement qui est prenant les premiers mois et mon fils dans sa phase d’affirmation qui oscille entre une très grande curiosité et la colère, les angoisses et la frustration intense. Je culpabilise parfois, car j’ai l’impression de ne pas consacrer suffisamment de temps à mon bébé, et en même temps, je n’en ai plus l’energie…
    Comment se passe (ou s’est passé) ce cap si compliqué de la gestion des émotions ? La frustration de ne pas réussir tout seul, de ne pas obtenir dans les 3 secondes, de se voir fixer des limites, et les séparations ? Le coucher nous prend un temps infini (« je veux un câlin maman, encore un câlin »), j’apprécie ce moment de complicité intime mais ça nous bouffe nos soirées. Et j’appréhende de laisser les enfants à la baby sitter pour sortir le soir en amoureux, pas par rapport à mon bébé de 3 mois mais à mon fils de 2 ans… Évidemment, comme tu le dis, je l’aime plus fort que tout, j’aimerai pouvoir lui apporter un peu d’apaisement dans toute ces tempêtes qui se déferlent en lui.