Je le savais. Je le savais que le temps filait à tout allure. Mes parents l’ont dit avant nous et mes grand-parents avant eux. Je le savais qu’on allait peu à peu basculer dans le créneau où on serait plus proche de son premier anniversaire que de sa naissance. Je savais cela mais je ne savais pas que je le vivrais si difficilement…
L’adverbe « difficilement » est-il des plus appropriés ? Non, c’est peut-être exagéré mais j’avoue qu’avec cette vie de maman de deux enfants en bas âge, mon cerveau mouline sans arrêt en ce moment. Véritable tumulte dans ma tête entre inquiétude, patience, recherche de constance et organisation.
Cet article aujourd’hui est à la fois rempli de joie et d’émoi alors j’espère, non pas que vous serez en ligne avec moi, mais qu’il transparaitra dans mes lignes davantage le bonheur que c’est d’être maman que les doutes qui rongent cette même fonction.
À chaque fin des deux premiers trimestres de Juliette (ici et là), j’ai apprécié vous raconter ces jours passés ensemble, à faire connaissance, à se découvrir mutuellement, à s’accommoder de cette nouvelle vie ensemble… Puisque oui, ce petit être qui a grandi en moi, c’est mon enfant, mais les jours qui suivent sa naissance sont chaque regard après l’autre, une nouvelle rencontre. C’est un nouvel aperçu d’un être humain qui se construit jour après jour sous notre protection et aussi sous notre influence, bien entendu. C’est chaque jour une découverte de la personnalité qui se forgera pendant des années grâce, entre autres, aux valeurs qu’on lui transmettra et à l’ambiance qu’on lui créera, pour son frère et elle.
Une maman stressée
Son frère, cet article ne lui est pas consacré mais il m’est compliqué de parler des 7 et 8èmes mois de Juliette sans parler de Pierre. Comme je l’ai déclaré à sa naissance ici, il me tient à cœur de construire pour eux les fondations d’une fraternité harmonieuse et d’une enfance heureuse. Or, j’ai vraiment ressenti ces 3 derniers mois comme il m’était difficile d’être au four et au moulin, d’être disponible pour l’aîné et pour le bébé, ainsi que d’être une bonne maîtresse de maison (pardonnez-moi l’expression so 1950 mais bon, je n’en trouvais pas d’autre).
Apprenant en janvier que je perdais mon job du fait que la marque que je distribue depuis 4 ans et demi abandonne le marché européen (fait entériné depuis le 7 avril), j’ai pas mal diffusé mon stress dans le foyer ce trimestre-ci. Lorsqu’on devient maman, il n’est pas rare de culpabiliser pour un rien et en ce moment, je ne fais que ça. Je suis si angoissée que je véhicule parfois des ondes négatives et j’ai alors peur que Pierre paye les pots cassés de ce stress : je vois qu’il passe une période où il présente des difficultés à gérer certaines émotions (bonjour la frustration, voici Pierre! Pierre voici la frustration!) en faisant des colères… Et ma culpabilité survient lorsque je suis si fatiguée et préoccupée que je ne parviens pas à l’apaiser, à susciter un retour au calme. Chaque jour, il adore tester ma contenance et dans ce domaine, il est très persévérant ! Je tente de prendre ma vie professionnelle en main alors croisez les doigts pour moi et ceux qui vivent sous le même toit pour qu’on retrouve un peu de calme…
En outre, ce petit garçon sait être aussi ma source d’apaisement et de candeur :
- lorsqu’il me fait une blague qui me fait encore sourire plusieurs jours après, tellement elle est intelligente.
- lors que je lui dis que je l’aime plus haut que le ciel et qu’il me répond « et bien moi je t’aime plus haut que les nuages, le soleil, la lune et les étoiles »
- lorsque j’entends « t’es ma maman ours ! »
- quand j’observe ses progrès.
- quand il fait un bisou à sa sœur qu’il sait faire éclater de rire rien qu’en passant devant !
- lorsqu’il me fait d’énormes câlins au réveil et au coucher!
- lorsqu’on lit l’histoire le soir et qu’il fait des remarques très pertinentes sur le livre et ses images!
- lorsqu’il me dit « t’es belle Maman ».
- lorsqu’il est content de la journée qu’on a passée ensemble,
- lorsqu’il me dit « tu peux jouer avec moi si tu veux ».
- lorsqu’il dévore le plat que j’ai mis du temps à préparer! …
Tant de moment et d’expressions qui font chavirer d’amour mon cœur de Maman !
Envisager bientôt le sevrage
Pour retrouver un certain apaisement, j’ai éprouvé le besoin de me retrouver, de retrouver mon corps. Au démarrage du 7ème mois de Juliette, l’allaitement maternel a commencé à me peser (hop, re-bonjour la culpabilité de la jeune maman). Malgré tout le bien que je pense de l’allaitement, je reconnais plus que jamais que, en particulier pour le second enfant, cela demande un don de soi énorme et que ça peut tout de même être assez monopolisant. Pour raison pragmatique et parce que c’était le bon timing, on a commencé à proposer à Juliette la diversification alimentaire. Refus total de sa part jusqu’à 3 jours avant ses 7 mois où le lait maternel s’est clairement avéré ne plus lui suffire : assise dans son transat, elle a dévoré un pot de purée de carotte au dîner en plongeant avec avidité sur chaque cuillère que je lui tendais ! À 7 mois et demi, la chaise haute de seconde main a repris du service. Juliette se tient fièrement assise à l’intérieur, heureuse d’être à la hauteur de tout le monde aux horaires des repas.
Deux semaines plus tard (à 7 mois et demi donc) elle prenait déjà, chaque jour, 2 repas à base de purée de légumes avec de temps en temps des protéines (viande ou poisson) ainsi qu’une compote au goûter qu’elle refuse si ce n’est pas à la température de mon lait. Elle apprécie beaucoup la semoule au lait. À midi et le soir, si elle termine bien la purée de légumes (+ protéines de temps en temps), elle n’a plus faim pour le dessert aux fruits.
L’inconvénient, c’est qu’elle ne s’est pas mise à moins téter pour autant la goulue ! Pour notre court séjour à la montagne, j’ai tout de même apprécié l’allaiter encore car le concept est bien pratique. Au passage, je félicite les mamans qui se trimbalent avec dosettes de lait en poudre, et bib’ d’eau minérale tandis que je trouve tellement simple de dégainer le sein! Alors qu’on avoisinait les 15000 pas par jour, elle a adoré dormir dans le porte-bébé Ergobaby. En outre, Juliette a tout de même vu la montagne et la neige pour la première fois.
De retour à la maison, j’ai insisté pour que Juliette s’hydrate au travers un autre contenant et je vous ai alors sollicitées sur IG en story (fin de son 8ème mois) pour avoir vos retours d’expérience. De vos retours, il n’y a pas grand chose que je n’avais pas testé mais sachez que ces partages m’ont beaucoup aidée du simple fait de savoir que je n’étais pas seule à galérer au passager à la tétine, et d’avoir votre soutien.
Aujourd’hui, elle a fini par prendre mon lait mais aussi du lait en poudre et de l’eau dans un biberon MAM à condition que tout cela soit bien ajusté à température de mon corps. Pierre n’avait pas spécialement apprécié ces tétines et préférait la marque Bébé confort lors du sevrage à 6 mois. Aujourd’hui, elle tète le sein seulement matin, midi et soir. Nous sommes plus ou moins en cours de sevrage…
Quand confier son enfant n’est pas chose facile
Dès la maternité, mettre mon premier bébé, mon fils, dans les bras de ma propre sœur a été presque douloureux. Oui, aujourd’hui, je peux dire que ça a été douloureux en quelque sorte. Disons que j’ai eu du mal au départ à passer de « bébé au chaud dans mon ventre » à « mon tout petit bébé dans les bras de tout le monde ». Pierre n’a été gardé qu’à 14 mois à raison d’une journée et demie par semaine (voir mon article sur la MAM) mais ma vie professionnelle a évolué et mon garçon me permettait davantage de bosser à côté pendant que lui s’éclatait sur un tapis d’éveil ou dans son transat. Avec mon fils, je ne connaissais pas le pleur du nourrisson tandis que Juliette se manifeste davantage par cela quand elle a besoin de quelque chose.
Juliette est beaucoup plus demandeuse de mon contact et ne dort quasiment pas le matin, ou sur moi. Bref, Pierre a été très materné mais le maternage proximal dédié à Juliette est plus intensif (elle est beaucoup plus demandeuse du porte-bébé avec lequel je suis plus habile aussi, et elle aura été allaitée plus longtemps).
Comme ma vie professionnelle doit prendre un autre tournant, j’ai besoin d’y consacrer du temps et j’ai Pierre à choyer aussi. Juliette sera donc gardée plus tôt que Pierre en crèche. Cette décision a été pour moi un crève-cœur, je reste toujours intimement persuadée que je suis la meilleure personne pour m’occuper de mes bébés. À 7 mois et demi, c’est la première fois où je la laissais à la crèche 2H30 à la suite : j’ai quitté l’espace multi-accueil en pleurant tandis que ma bichette s’est très bien accommodée au fait de rester dans les bras d’une dame qu’elle n’avait vu que deux fois les semaines précédentes… La seconde fois, j’ai versé une nouvelle larme… Ensuite nous avons pu entamer un créneau de 3 heures. À 8 mois à peine, elle va à la crèche 2 ou 3 matinées par semaine (en fait elle a un contrat de 30 heures/ mois) et aujourd’hui, je vis beaucoup mieux la chose. C’est ancré dans une routine et les jeunes femmes qui me font le compte-rendu des heures passées avec elle, à 12h30,sont très avenantes et je vois qu’elles ont passé du temps avec Juliette dans les bras. Surtout quand elle me confirme à quel point elles sont étonnées de voir un bébé s’agripper ainsi pour faire des câlins, je reconnais bien là ma Juliette !
Un bébé bien éveillé
Je peux dire que Juliette fait ses nuits de façon aléatoire dans le sens où il arrive régulièrement qu’elle se réveille au moins une fois et je n’arrive à la rendormir qu’avec une tétée (sous-entendu je n’ai pas le courage de faire les 100 pas dans la maison alors que la tétée la rendort de suite et que je peux lui donner pénard allongée dans mon lit).
Mi-mars, elle s’est mise à tousser un peu si bien qu’elle a vomi deux fois dans l’après-midi. Comme Pierre n’a jamais vomi de sa vie ni elle auparavant, ça a été assez impressionnant pour moi. En revanche, c’est un évènement très anecdotique et il semble que c’est vraiment la toux qui l’a fait vomir.
À cette même période, Mademoiselle testait la puissance de sa voix, le chant est perçant !
Vendredi, j’ai pris contact avec un nouveau docteur pour Juliette, celui de la famille étant parti en retraite fin 2018, j’ai hâte de connaitre son poids, sa taille… Des détails qu’on ignore depuis 4 mois bientôt !
Les nouveautés printanières du dressing de Juliette
J’avais déjà constitué une jolie garde-robe en taille 12 mois (taille actuelle de Juliette) mais il faut le dire, j’ai très envie de me faire plaisir sur des tenues de petite fille, et même des tenues assez chic. L’offre Okaïdi du moment offrant -50% sur le second article notamment sur la collection cérémonie tombait à pic et il faut dire que ça fait partie de mes marques favorites pour habiller mes enfants. Voici donc les pièces de mon choix en 12 mois (les liens sont sous chaque photo) :
En 18 mois pour cet été, j’ai aussi craqué pour ces deux tenues. Juliette garde ses yeux bleus et l’habiller couleur jean lui va à ravir !
Pour toutes ces jolies pièces, j’ai profité de l’offre présentant une réduction de 50 % sur le second article, opération valable jusqu’au 14 avril 2019 inclus dans les boutiques Okaïdi et sur le site internet.
Et toi, ton bébé a passé le 8ème mois ? Aimes-tu la boutique Okaïdi pour vêtir tes enfants ?
Article en collaboration avec Okaïdi.
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