Mes 7 essentiels en scrapbooking

J’adore la photographie. J’aime, sans grande prétention, harmoniser des couleurs et détecter les regards qui me feront saisir l’instant parfait qui constituera la jolie photo. Beaucoup s’attachent à rassembler un matériel professionnel de choc pour faire de belles photos en oubliant que c’est souvent l’œil du photographe qui est primordial pour un résultat chiadé.

Ces facteurs font d’Instagram mon réseau social favori sur lequel je publie plusieurs fois par semaine. Je suis totalement corrompue par le système du beau et de la mise en scène. En revanche, côté photos perso, j’ai 3 ans de retard dans le tri et la composition d’album photos. Pour ce faire, j’aime passer par plusieurs biais :

– je réalise des albums photos sur Monalbumphoto.fr le plus souvent. L’Atelier Rosemood sera sûrement le prochain terrain de jeu pour créer un album avec les photos de naissance de Juliette, j’aime beaucoup les couvertures tissu des albums qu’ils proposent.

– je m’attèle au scrapbooking, un loisir créatif consistant à personnaliser, par découpage, collage, et ajout de papiers colorés, un album photos. Pour ce loisir, je fais imprimer mes photos sur le site Cheerz. Là encore, cela ne nécessite pas d’avoir tout le matériel vendu chez Cultura pour se lancer dans l’aventure, mais un minimum de créativité vous aidera à embellir vos photos.

Comme ces 3 dernières semaines, je me suis consacrée à ces deux activités pour obtenir de beaux albums souvenirs, je me suis dit que j’allais orienter l’article de ce mercredi dans ce sens. Loin de moi l’idée de vous montrer mes pages de scrapbook comme source d’inspiration à suivre. À mon sens, il y a autant de pages de scrapbooking qu’il existe de photos. En multipliant ce nombre de photos par le nombre de personnes qui font du scrapbooking, il y a une multitude de possibilités ! Me concernant, j’aime que les choses soient assez sobres. J’aime le scrapbooking minimaliste, je ne veux pas que le décor vole la vedette à la photo mais qu’il l’embellisse.

Aujourd’hui, je voulais partager avec vous mes essentiels pour prendre plaisir à faire du scrapbooking, les pré-requis pour que ce soit réussi.

1. De l’espace et du temps.

C’est un pré-requis que je n’ai pas réellement, et pourtant, mon album en cours n’est pas trop raté, toute modestie gardée. Effectivement, je fais du scrapbooking sur 40 cm carrés de bureau et je démarre à 22h30, en baillant, quand les deux enfants sont couchés! Ce n’est pas l’idéal mais on fait comme on peut. Si vous le pouvez chez vous, essayez d’avoir un mètre carré minimum de table libre pour étaler votre album et votre matériel. C’est beaucoup plus simple pour avoir une visibilité sur le devenir d’un lot de photos et étaler les papiers et accessoires décoratifs pouvant possiblement s’assortir à ces clichés. Avoir régulièrement une bonne heure devant soi, c’est aussi l’idéal. Certaines pages sont sobres et sont bouclées en 20 minutes. Sur d’autres, on réfléchira davantage, on accordera plus de fioritures, parfois même on dessinera, alors c’est bien d’avoir une bonne heure devant soi pour que la créativité se développe d’une page à l’autre.

2. Faire imprimer plusieurs fois la même photo

Il sera souvent plus économique (et écologique) de réfléchir à sa page finale avant de faire imprimer en masse des photos. Pour certaines pages, je me projette très bien dans le résultat final et je peux fonctionner ainsi. Pour d’autres, j’ai besoin d’avoir les photos en main pour imaginer comment je vais les découper, les associer… Dans cette optique, je fais souvent imprimer les photos en double exemplaires et sous différents formats. Rappeler sur une même page, deux ou plusieurs fois la même image permet de la mettre en valeur (voir l’exemple ci-après, où sur ma double page se trouvent deux fois la même photo en double exemplaires). De cette façon, une photo qu’on n’aurait même pas voulu imprimer tellement elle était banale peut se retrouver bien mise en valeur.

3. Investir dans un massicot

Bien sûr qu’une paire de ciseaux et quelques pochoirs peuvent suffire, mais rien ne vaut le tracé net du massicot ! Et c’est un gain de temps précieux dans la réalisation de nombreuses pages. Le mien est un Mahé, vous le trouvez chez Cultura pour peu cher.

4. Investir dans des perforatrices « masque »

Je ne sais pas quel est le terme exact, c’est moi qui les appelle des perforatrices masque. Je parle d’avoir des perforatrices pour faire des cercles ou fleurs assez grands pour découper une photo, comme un cercle autour d’un visage, et éviter de prendre des ciseaux, qui comme dans l’exemple du massicot, feront toujours un découpage moins net qu’une perforatrice.

5. Acheter un feutre aquarellable

Il s’agit d’un stylo à base d’eau qui vous permettra de faire de l’aquarelle sans peinture, oui, oui. Il peut aussi être utilisé pour tracer les contours en suivant un pochoir sur des photos et être effacé avec un simple chiffon mouillé une fois la photo découpée. C’est ultra-pratique !

6. Avoir une petite collection de masking tape

En manque d’inspiration ? Collez une bande de masking tape, puis les photos originales (sans découpage) puis ajoutez quelques accessoires décoratifs, voilà une page simple et jolie réalisée en 20 minutes.

7. Pensez au noir et blanc

Bien sûr qu’on y pense au noir et blanc, et au sépia. Mais il faudrait y penser plus souvent pour les photos sans grand intérêt, les selfies de famille pris à la volée qui ne suscitent pas, au départ, l’envie d’être encadrés, voire même développés. Voici un exemple ci-dessous (le papier blanc sert à masquer le visage. La photo choisie, lorsqu’elle était en couleur, m’importait peu. Une fois passée en noir et blanc, j’étais libre de décorer avec n’importe quel papier de couleur et au final, je suis très attachée à cette photo.

Voilà, c’était quelques conseils de base en scrapbooking si vous souhaitez démarrer ce loisir.

Et vous, comment traitez-vous vos photos ? Faites-vous du scrapbooking ?

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