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Surmonter les doutes quand on est Maman

Publié sur 9 Commentaires 6 min. de lecture

On me demande souvent comment j’ai fait pour surmonter les doutes quant à mon nouveau statut de Maman, comment j’ai géré les craintes lors de ma grossesse, à quoi ressemble chaque jour de ma vie pour m’en sortir… Comment assumer un nouveau mode de vie dont on a peur ?

Je voudrais commencer cet article et la réponse à ces questions en rappelant qu’il est naturel de douter. Alors quand on approche cette terre inconnue qu’est la maternité et qu’on réalise qu’on va avoir la grosse responsabilité de s’occuper de quelqu’un d’autre que de soi-même, avoir quelques appréhensions est humain. Une fois l’enfant arrivé, c’est pour chaque maman et chaque foyer un chamboulement et il y aura bien des fois dans notre vie de maman où l’on se sentira dépassée et impuissante.

Il faut dire qu’il y a une masse d’informations disponibles dans le domaine de l’éducation, de la pédiatrie et de la nutrition, c’est parfois usant de finir un livre en remettant tout ce qu’on savait en question. À l’époque de nos parents, presque toutes les mères faisaient pareil. On ne trouvait rien à redire sur les vaccins, sur l’alimentation… Si on piquait une crise, s’en prendre une faisait circuler le sang, disait-on ! Aujourd’hui, il faut BAC + 18 pour s’y retrouver parmi cette société divisée en groupes de mères qui font comme ceci et comme cela. Il y a celles qui portent, celles qui poussent la poussette, celles qui biberonnent et les autres qui allaitent. Il y a les mères qui accouchent chez elles, qui font de l’haptonomie, celles qui n’imaginent pas accoucher sans péridurale et celles qui ont choisi la méthode Bonapace, bonakesako ?! Il y a les mères au foyer, les mères au travail et celles avec le travail et les enfants au foyer… Certaines choisissent la diversification alimentaire menée par l’enfant, d’autres font classiquement à la cuillère… Il y a les mamans qui n’optent que pour les jouets en bois, d’autres qui chinent les brocantes et d’autres qui n’investissent que dans des jouets sous licence Disney… Bref, face à cet afflux de techniques et de choix maternels, on peut être perdue mais il est tout aussi spontané de vouloir être géniale et performante. On aimerait toutes être des mères idéales, n’est-ce pas ? S’il y a bien effectivement un point qui nous anime toutes, c’est qu’on veut chacune donner le meilleur pour son enfant.

Pour le coup, j’aimerais insister sur le fait que se remettre en question est une démarche positive. Cela signifie qu’on est prête au changement et qu’on espère toujours faire mieux. D’une manière générale, nos élans de motivation (qu’ils apparaissent chaque lundi matin ou au premier de l’an) sont moteurs d’un changement positif. Sauf que parfois, on a des difficultés à avancer face aux émotions, aux autres… Alors oui, moi aussi, j’ai eu des doutes et chaque jour, j’en ai. Comment j’y fais face ?

1°. Je m’entoure de choses positives

Face à ce clivage de parentalités, on n’est jamais à l’abri de tomber virtuellement ou physiquement sur une autre maman qui nous expliquera par A + B que la manière dont elle procède avec ses enfants est la bonne et que toi, tu es à côté de tes deux Stan Smith, espèce d’inconsciente !! Aujourd’hui, j’ai appris à me foutre des remarques intolérantes et j’essaye aujourd’hui de n’écouter que la critique constructive. Je sais qu’il y a toujours des gens qu’on perd quand on bifurque, ceux qui ne savent pas laisser la place à l’autre dans ses choix et ses différences…

Surtout, je fais en sorte de ne pas m’enfermer dans la négativité. J’évite de trop me comparer aux autres mères sous peine de complexer ensuite d’une infériorité injustifiée. C’est d’ailleurs la culpabilité qui nous pousse à tenter de devenir ce qu’on ne veut pas être.

Enfin, soyez indulgentes avec vous-mêmes. À son insu, on se regarde parfois de l’extérieur en se flagellant de tel ou tel échec… J’ai conscience de ne pas être une mère parfaite mais je fais en sorte de regarder tout ce que j’ai réussi plutôt que de dénigrer tout ce que j’ai raté ou d’envier tout ce que je n’ai pas.

Je vous invite à visionner cette vidéo de Maud, que j’ai trouvé très caricaturale sur la relation mère-enfant et le fait que nous sommes toutes des mamans imparfaites qui font juste ce qu’elles peuvent pour faire au mieux pour leurs enfants :

2°. Je m’informe.

Lorsqu’on doute et qu’on a des peurs, le meilleur moyen de les surmonter, pour ne pas stagner dans cette situation, est de s’informer via des sources fiables, des livres, afin de construire son propre avis en croisant les données et de traverser les situations difficiles. Je fais en sorte de m’approprier les choses, de m’inspirer parfois, pour trouver mon équilibre.

3°. J’ai conscience qu’on a chacun les ressources en soi.

Nos enfants portent en eux toutes les ressources pour devenir les personnes qu’ils seront heureux d’être et on a beaucoup de difficultés en tant que mère de concevoir que notre rôle auprès d’eux devrait être plus limité sous peine de biaiser leur potentiel, leurs initiatives.

D’ailleurs, quand on devient parent, on dit qu’on éduque ses enfants tandis que c’est souvent eux qui nous éveillent et nous font devenir quelqu’un, un parent. J’essaie donc de ne pas trop avoir d’attentes quant à mon fils, j’ai appris à réaliser qu’il ignorait tout des plans que j’avais concoctés pour lui et qu’il a plein de choses fantastiques à m’apporter tel qu’il est.

Me concernant, j’essaie de me fixer des défis liés à mes objectifs. Je les dis même à mon fils « Maman veut devenir … ». Il aura ainsi mon objectif en tête et verra tout ce que je mets en œuvre pour y arriver. Bien sûr qu’il faut se fixer des buts car « en visant la lune, on atterrit dans les étoiles »! Le tout n’est pas de se fixer des objectifs inatteignables, de se projeter dans un mode de vie qui ne nous ressemble pas, ça met en situation d’échec et le changement n’a pas besoin d’être radical pour être efficace. Il faut créer sa propre route, celle qui permettra de s’élever. « Il n’y a pas de chemin vers le bonheur, le bonheur est le chemin ».

4°. Je n’essaie pas d’être parfaite.

Après des années de control freak, j’apprends à lâcher prise, je réalise que l’important n’est pas ce que l’on pense de moi mais comment je crois en moi. J’essaie aussi de ne pas mettre en sourdine mes besoins personnels afin de m’épanouir car je pense vraiment qu’on est une meilleure mère quand on est à l’écoute de ses intérêts également de ceux de la famille, sinon comment subvenir aux besoins des autres quand on est frustrée soi-même?

De plus, je fais part de mes émotions à mon fils afin qu’il apprenne à se soucier des autres et à extérioriser les siennes. Je veux qu’il sache que je ne suis pas parfaite. Je ne veux pas renvoyer à mon fils une image erronée de moi-même ou de l’être humain. On a tous des failles et si je fais des erreurs, je préfère qu’il en soit conscient et m’en excuser, m’en expliquer. Le jour où il fera des erreurs, il saura que c’est humain et saura mieux les digérer pour rebondir.

J’espère que cet article vous aidera, vous les Mother-Internautes, à assumer les doutes qui vous animent en tant que mère ou femme enceinte…

✰✰✰

Je porte :

– un top H&m (old),
– bagues aux annulaires cadeaux de l’Homme de ma vie,
– rouge à lèvres Pure Color Envy Estée Lauder, teinte Strange bloom,
– vernis semi-permanent, pose réalisée chez Pronails comme filmée dans cette vidéo-là (clique!),
– collier Ezra (bijou modulable, j’ai enlevé un rang) et bracelets Sierra ardoise et jonc UNIQUE rose gold Stella & dot disponible sur ma boutique ici, clique !

✰✰✰

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9 Commentaires
  • angie
    juillet 11, 2017

    Cet article est touchant et tellement deculpabilisant … ma p’tite fée m’a donné beaucoup de courage et de force que je ne me soupçonnais même pas . étant dans une situation de handicap ( paraplegie ) J’ai du apprendre à m’imposer en tant que mère face à celles qui croient mieux savoir et faire . Mais je me suis surtout laissée « guidée » par ma fille et on va continuer elle et nous , ses parents, a grandir ensemble et apprendre. Déjà un an d’amour et toute une vie pour apprendre moi qui etais comme toi dans le contrôle et bien je m’étonne d’autant de lacher prise

    • Justine
      juillet 14, 2017

      Bonjour Angie et merci de ton témoignage, qui est très inspirant je trouve !
      Bien à toi

      Justine

  • Vanessa
    juillet 11, 2017

    Comme tu dis des doutes on en a toutes, et nul n’est parfait…mais on fait toutes du mieux qu’on peut!
    Pour ma part les doutes que j’ai ou les questions que je me pose; j’en discute en échangeant avec les gens qui m’entourent: soeur, amies, mamie aussi ;-), professionnelles de la petite enfance avec qui on échange beaucoup puisque c’est quand même eux qui ont un oeil grand ouvert sur l’évolution de nos enfants étant donné qu’ils y passent plus de temps la semaine qu’à la maison !! Je suis moins bouquin, et je préfère des articles ciblés sur tel ou tel sujet qui me questionne au moment ou les questions et les doutes fusent!
    Une fois ce tas d’informations récoltées et bien je fais le tri et « je fais à l’instinct »; c’est à dire ce je vais vais choisir d’agir pas forcément comme la mamie ou la soeur mais m’enrichir de leurs conseils en l’adaptant de sorte a ce que je sois à l’aise ce que l’on va instaurer; enfin que ca reflète ma vision et comme tu disais sans vouloir être une autre que toi-même.
    C’est pas souvent que je commente mais ça m’a inspiré :-)
    Bisous et à très vite

    • Justine
      juillet 14, 2017

      Hey heureuse de te lire par ici !
      L’instinct et la bienveillance, t’as bien raison cocotte, c’est le mieux !

      bisous

  • Lorna
    juillet 11, 2017

    Coucou Justine !

    Je suis devenue maman depuis un mois maintenant et ton article me parle déjà beaucoup.
    J’aime toujours ta façon d’aborder les questions liées à la vie et notamment celles qui sont liées à la maternité.
    Je vais essayer de garder bien en tête tous ces bons conseils.
    Je voulais également te dire que je te trouve de plus en plus épanouie et jolie.
    Bises !

    • Justine
      juillet 14, 2017

      Félicitations Lorna, j’espère que tout s’est bien passé et que tout le monde va bien !
      Contente de lire que mes petits textes t’encouragent vers la positive attitude ;) bisous

  • Sophie Mersy
    juillet 13, 2017

    Coucou Justine
    Un article qui,tombe à pic pour moi, Car Nathan est dans une phase difficile en ce moment, et je me remets beaucoup ( trop ) en questions….
    Merci pour ton post déculpabilisant
    Bises

    • Justine
      juillet 14, 2017

      Coucou, la vidéo a dû aussi te faire sourire…
      Ah la la ma Sophie, on fait comme on peut et ton fils le saura plus tard, que sa maman a tout donné pour lui :)
      bisous

      • Sophie Mersy
        juillet 14, 2017

        Merci Tu es un amour