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Avoir un enfant, ça change quoi? ou Poutch de 18 à 24 mois

Publié sur 6 Commentaires 13 min. de lecture

Monsieur Poutch grandit tellement vite, c’est impressionnant voire terrifiant.  Je sais que vous êtes plusieurs à aimer les chroniques où je vous donne des nouvelles de mon Piou-Piou, où il en est, ce qu’il fait ou ne fait pas, si c’est un enfant sage ou s’il fait des crises… Parce que si vous êtes ici, c’est bien pour vérifier qu’on galère toutes pareil, pas vrai? Mais le temps passe et je manque à mon devoir de blogueuse, ce qui représente plutôt bien la réalité. Et oui, lorsque j’ai du temps pour mon fils au milieu d’un océan de journées où je n’ai pas assez de temps à lui consacrer, j’essaie de lâcher ordinateur et téléphone pour être focus sur l’imagier des petites bêtes, pour le surveiller de près, pour lui tenir la main dans l’herbe, pour l’aider à se relever lorsqu’il chute de sa trottinette… Et puis, parfois, j’ai l’impression de me retourner et qu’il a pris 3 cm depuis 5 minutes (et que ma semaine a manqué de 3 jours pour m’en sortir dans mon programme!).

Poutch a eu deux ans début juin et j’ai l’impression que hier, je marchais le ventre rond et qu’il appuyait sur ma vessie! C’est déconcertant, déstabilisant, et peut-être vieillissant. Je vais rentrer au bal des trentenaires en fin d’année et j’ai le sentiment que ce petit mec m’y a déjà poussée, tête la première. Hop! Coup de pied aux fesses, sa naissance a dit au revoir à mon innocente jeunesse.

Bref, je trouvais barbant de vous citer comme ici, en mode liste de courses, point par point, les progrès de mon bébé-qui-n’en-est-plus-un-ou-presque, alors je vais essayer de les ranger dans des cases bien que, avoir un enfant, ça te dégage de tes cases où tu croyais être bien assise! Avoir un enfant, ça change la vie.

On le sait avant de le concevoir que rien ne sera plus comme avant, mais on n’est pas vraiment préparé à cela. Avant que l’enfant naisse, on croit pouvoir anticiper, gérer, doser… Ah ah ah ! On croit qu’on le casera facilement chez Mamie pour aller au ciné, qu’il suffira d’un coin de terrasse pour garer la poussette et qu’il se tiendra tranquille. On croit que seule une pièce de la maison sera envahie de petites voitures et cubes Montessori… Ah ah ah! La photo de ton golden retriever sera remplacée par ton baby! Ou bien par le baby avec ton chien, c’est possible! L’expérience parle… Et tout ce shopping trop choupinou qu’on va pouvoir faire sans culpabiliser ! Toi aussi si tu es enceinte, tu réfléchis aux achats que tu vas faire et tu es venue par ici pour avoir des avis (clique ici), parce que, oui, c’est compliqué de choisir, non? Ah, si tu savais!

Puis l’enfant nait et grosse claque dans ta face, ta vie change du tout au tout ! Mais ça change quoi?

Tes fonds d’écrans ?

Certes! Mais pas que. Lorsque que bébé a une semaine, on aperçoit sur ton fond d’écran une jolie bouille et des cuisses potelées, tout le monde veut regarder. À 8 mois, on voit bébé tout sourire sur ton téléphone et ta mémoire est saturée. Et tu le montres pas trop, tu ne veux pas saouler tout le monde, toi seule sait que tu as le plus beau bébé du monde. Oui parce que bon, tu peux avoir 17 fois la même photo de la première fois qu’il tient son bibi tout seul, tu gardes les dix-sept versions, parce que non, quand tu es la maman, non, ce ne sont pas les mêmes! Chacune des photos est unique et précieuse! À 18 mois, ton écran est flingué, bébé chérubin l’a explosé! À 24 mois, vous êtes trois sur le fond d’écran, Maman, Papa, Loulou, car ce dernier sait déjà comment on fait les selfies ! Quelle époque !

  

 

Être une Maman en restant soi-même ?

Avant bébé, j’étais quelqu’un qui travaillait à temps plein tout en prenant le temps de profiter, de voyager… J’étais une jeune femme qui lisait, qui bloguait (je blogue toujours mais ça attaque sévèrement mon sommeil parfois). J’avais des choses à partager, à raconter et j’aimais les sorties improvisées. J’avais envie d’écrire un roman mais maintenant, le cahier de notes que je tiens le mieux, c’est ce petit cahier de notes au ruban vert dans lequel je note les évolutions de notre fils. Mon temps libre était à passer avec mon Amoureux… Avant notre bébé, j’avais des convictions… Cette personne et son mode de vie sont bien loin maintenant. S’est-elle effacée, désintégrée ? Ou bien est-elle sous sa cape de Super-Maman ? Avant la naissance de bébé, on croit qu’on va pouvoir tout conserver, comme avant! Comme les autres, on s’accommode, on laisse de côté les choses à faire pour soi ou pour son épanouissement parce qu’on n’est plus seulement celle que l’on était, on n’est pas quelqu’un, on est avant tout la Maman de ce petit être. On tente de faufiler nos besoins comme on peut mais on passe après. Et c’est ce qui donne du sens à cette putain de vie, non ?

Ta gestion du temps, ton indépendance mais surtout ta patience et ta fatigue.

Ah le temps! Il est où celui-ci ? « Il est patiiii » . Cf. nouvelle phrase de Poutch après avoir posé la question « ‘L’est où Papa? », 7 fois, sinon, c’est pas drôle!

Bref, quand tu as un enfant, le temps file, le temps passe, le temps t’échappe. Parfois, les heures te semblent extensibles, celles où il demande « c’est quoaaaa? » et qu’au bout de la 12ème fois, tu ne sais plus quoi répondre, ces heures où il pleure. Ces heures si longues quand il fait une crise : oui, oui, Internaute, tu verras, la période d’opposition et les crises de frustration arrivent aux alentours des 24 mois, c’est bien vérifié cette histoire! Notre Poutch a fait sa première vers 22 mois, et c’est un gros moment de solitude à vivre, en tant que parent.

La frustration du non tout simplement, après une journée où il a fait chaud et lorsque le dîner n’est pas prêt tandis qu’il a faim. La frustration de ne pas pouvoir poursuivre son jeu le matin parce qu’il faut partir à la crèche… S’habiller ou changer la couche sont prétexte à colère si ça l’interrompt dans ce qu’il est en train de faire. Ça se comprend, mois non plus je n’aime pas être coupée dans mes activités. Sauf que face à cela, l’enfant de 2 ans ne sait pas gérer ses émotions, c’est donc la tempête émotionnelle devant laquelle, toi, en tant que parent, tu te retrouves démunie ! Les crises sont rares (touchons du bois) avec Piou-Piou, mais l’opposition est très présente en ce moment ! Son autre expression favorite du moment consiste à dire « c’est à moi » ou « c’est à Piou-Piou » (il cite son prénom bien sûr) au sujet de tout ce qu’il trouve et l’intéresse. Via son raisonnement, tout est à lui. Enfin, il aime aussi désigner les choses qui nous appartiennent en disant « c’est à Papa », « c’est à Maman ». Il apprend l’appartenance et nous lui montrons le partage. C’est éreintant !

La fatigue de détacher du linge… Depuis 18 mois, notre fils refuse qu’on lui donne à manger alors RIP les jolis t-shirts. C’est pas toujours très nickel autour de lui à la fin du repas mais il se débrouille vraiment bien. Malgré mon stress à lui donner des morceaux, il mastique très bien tout type d’aliments mais bonjour la lassitude de faire tourner des machines ! Depuis 23 mois et demi, il boit au verre tout seul. Il en est si content qu’il boit plusieurs verres d’affilés et son bidon tout rempli d’eau ne veut plus rien manger.

Il y a aussi la fatigue de répéter sans cesse la même chose, la fatigue de ralentir son rythme naturel pour se caler à celui de l’enfant…

Tout simplement, Monsieur Poutch grandit  et veut faire de plus en plus de choses par lui-même. De plus, il est capable de davantage d’actions et théoriquement, c’est chouette qu’il veuille tout explorer. En pratique, ça n’est pas toujours facile quand tu es pressée pour te rendre à un RDV et qu’il n’a pas décidé de coopérer car « c’est à moaaaa ! ». Quand son père passe le tracteur tondeuse ou conduit le bateau, il aime se mettre sur ses genoux mais voudrait conduire tout seul et lui dit « arrêteuh » « ta maiiiin heu », ce petit monsieur pense pouvoir piloter tout seul ! Alors le bateau miniature, il en a profité !

En outre, il sait jouer de plus longues minutes seul dans sa chambre, s’invente une histoire imaginaire, nous y inclut parfois. Il fait la cuisine (sa petite cuisine Ikea pas avec notre mixeur à soupe, ne vous insurgez pas!) et nous ramène ses plats à goûter… Pour l’initier, vous avez dû voir sur Instagram que je l’implique parfois dans mes préparations culinaires pour lui faire verser les ingrédients. Très bon exercice de coordination! Je fais en sorte de jouer avec lui régulièrement, pour remplir son réservoir d’amour, parce que ce temps est précieux pour nous deux et que ça lui permet de jouer peu à peu en autonomie. On lit beaucoup d’histoires (il faut dire que j’adore choisir des nouveaux livres) et il adore ça. Si bien que parfois je demande à Papa Poutch « Il est où Poutch? », et celui-là me répond « Il lit, dans sa chambre ». Sous-entendu bien compris entre nous : « Piou-Piou est bien assis en train de regarder Camille fête son anniversaire et il parle une langue ressemblant vaguement au Suédois en tournant les pages trois par trois ». C’est rigolo de voir à quel point il est attiré par le papier avec des écritures. Dans une station service quand nous nous sommes arrêtés sur l’autoroute, alors que d’autres enfants se seraient jetés sur les jouets à 3 balles ou les peluches, lui a foncé sur les cartes routières ! Il adore aussi les partitions. Bien sûr qu’il ne les déchiffre pas mais à 22 mois, il m’a quand même dit « musique » en me montrant du doigt deux croches dessinées sur son body! Je me suis retrouvée comme deux ronds de flan ! Faut dire qu’avec son Papa, il baigne dedans et « guitare » fait partie des 10 premiers mots qu’il a prononcés!  Il arrive même qu’il me dise guitare à bon escient, dans la voiture, lorsqu’une musique jouée à la guitare passe à la radio.

À propos de vocabulaire, Piou-Piou a énormément développé son langage! En quelques semaines avant ses deux ans, les progrès ont été fulgurants ! Dans un mois ou deux, on risque d’être saoulés de se faire couper la parole à table, j’vous l’dis! Le temps passe et il évolue tellement vite que je ne sais plus noter tous les nouveaux mots qu’il dit dans ce petit cahier. Ce qui me fait le plus fondre en ce moment, c’est au réveil lorsque je lui demande s’il a bien dormi et qu’il me répond « oui, gros dodo » et lorsque quelqu’un sonne à la porte et qu’il dit « y’a personne! ». Sa grande passion du moment est de savoir dire les prénoms de tout le monde! Alors il s’y donne à cœur joie à la crèche (où il va depuis février 2017 à raison de 4 jours par semaine, 9h – 16h) où il dit « vais voir les copains »! L’enfant est une éponge alors son autre passe-temps favori c’est de faire « meuh » quand il voit des vaches mais depuis ses 19 mois, il reste bloqué à « vaches meuh », « canard coin coin », « cochon grrrr » (je ne sais pas faire le cochon donc je fais un truc qui grogne, mon pauvre enfant), « z’oiseau cui-cui » et « poules cocotte »… « Âne Pacco », là tout s’explique. Par contre, « cheval meuh »! Je ne m’explique pas cette déviation, ce qui coince. Nous imitons certainement très mal le cheval !

Le temps passe tellement vite ! Certes, il nous fatigue mais c’est une bonne fatigue, je me dis parfois. Cette fatigue qui te chamboule tout le cerveau mais qui te fait te dépasser et surmonter des choses et des journées que tu n’aurais jamais cru savoir surmonter. Ton enfant te donne des forces ; la fatigue, tu l’oublies puisque c’est devenu un état permanent et qu’elle te rend plus résistante. Sinon, on ne se lancerait pas dans la conception de d’autres enfants, pas vrai ?

Ah ce temps avec un enfant! Ces heures à rallonge pendant ces nuits si longues où il te fait une terreur nocturne (la première en mars 2017 et la deuxième en mai, à 23 mois)… Et là, les heures de sommeil s’envolent et la fatigue arrive. Celle parce qu’on s’est couché tard car la journée en amoureux a commencé à 21h15, la fatigue de devoir se lever la nuit pour remettre la sucette, l’impuissance de voir ton enfant se faire mordre deux jours de suite à la crèche, l’impuissance de voir ton enfant qui te griffe le visage après un gros câlin (putain, ça fait mal en plus!), la fatigue de ramasser les jouets le soir, de crier qu’on ne tire pas les oreilles du chien ! Oui, il ne faut pas crier, je suis au courant… Mais putain, enlève ta main de la gueule du chien bordel de merde ! … Oups !

Ou comment garder son calme lorsque pendant un mois, chaque soir, il retournait son assiette pour manger à même la table et en balayait un peu parterre ? Dites-moi, dites-moi… Ça nous exténuait mais il a arrêté, il a épuisé lui-même cette fonction là ! Ah ah ah !

La fatigue d’entendre Mamie demander « tu le mets pas au pot cet enfant? ». Nous sommes dans la période d’échanges sur le pipi et le caca, il sait baisser son pantalon et le remonter. Il sait dire qu’il a fait caca dans sa couche, une fois que c’est fait. Bref, nous sommes dans l’échange à ce sujet, et tout va bien, merci.

Être fatiguée car on veut profiter de chaque instant, être là pour chaque pas en avant car ce temps, c’est aussi le temps qu’on ne rattrapera jamais, le temps où les câlins sont réclamés, ces moments où il te cueille une fleur des champs en disant « tiens Maman » en percevant la notion de cadeau (son père lui a fait me ramener des fleurs à la porte une fois en revenant des courses, il a pris sa mission très au sérieux et a capté que les fleurs faisaient plaisir #jefonds)… Le temps où tu apportes ton soutien dans tout ce que ton enfant entreprend, lorsque ta présence lui est indispensable et qu’il te sert fort parce qu’il a besoin de toi, et ça, ça ne durera qu’un temps!

Ton discernement sur ta vision de la vie

Je parlais de fatigue mais au-delà des tâches du quotidien, ce qui est dévorant dans le fait d’être parent, c’est ce poids sur les épaules. Je dis souvent qu’être parent, c’est le plus beau métier du monde mais l’éducation, c’est le job le plus difficile au monde. Tout simplement parce que c’est vraiment le boulot dans lequel tu t’impliques le plus émotionnellement! Tu y mets tout ton cœur, toute ton âme, toutes tes tripes et encore plus! Chaque minute, c’est autant de peurs que de bonheur, c’est de l’amour intense et même parfois, ça fait mal parce que tu t’imagines que tu pourrais le perdre!

C’est des journées à se lever pleine d’optimisme, pour faire face à des tempêtes d’émotions tout au long de la journée et des drames que tu entends à la télé. C’est une profonde responsabilité que d’avoir cette vie entre les mains et de devoir l’aider à devenir ce citoyen du monde qu’il sera, cet adulte qu’il deviendra, ce mari et ce père qu’il pourra être… Ce poids chaque jour de ne pas savoir si on fait bien ou mal, c’est très lourd. On se pose mille et une questions qu’on n’aurait jamais évoquées avant! C’est déconcertant d’avoir mené sa vie à passer du tout au rien et de découvrir que le gris existe, que tout n’est pas noir ou blanc. Tout bêtement, tu te rends compte que tu ne sais pas tout mais tu t’impliques tellement que tu fais comme tu peux pour donner le meilleur. Tu revois tes certitudes et tes priorités : ta ligne de conduite suit les besoins de ton enfant, à l’instinct parfois, mais toujours pour faire au mieux pour lui.  Beaucoup de choses ont changé depuis sa naissance, consciemment ou inconsciemment, on oublie parfois, les individus qu’on était, le couple que nous sommes, on est fatigué et nos passions manquent de temps pour être accomplies mais la nouvelle passion dévorante et permanence, c’est lui, alors pour rien au monde, on ne reviendrait en arrière car on mourrait de ce manque d’amour… Et la vie, l’avenir, c’est lui ! 

Bon j’ai aussi oublié les yeux collés au réveil où il me faut 3 pressions d’eau thermale pour tout décoller ! Oui oui, il y a plein d’autres changements : la liste des courses (je sors de Leclerc avec 16 bananes tous les 8 jours, il adore ça!), le remplissage du coffre au départ des vacances, le contenu du sac à mains (la fille qui a sorti du sérum phi, un jouet et une couche avant d’accéder à sa CB, c’est bibi!), le rangement de la maison, les sorties, les dépenses shopping, les conversations (parler du caca de Poutch à table, fait!), le timing pour se maquiller avec un gosse qui prend le Beauty Blender pour un mini-ballon de rugby, les photos de ton téléphone (mais où est le chien maintenant?), les cris d’extase quand il te ramène son panier de Pâques fait-main de la crèche, ta fierté parce qu’il sait diriger son quad et sa trottinette, le temps à papoter avec les copines, les sujets de discussion avec les copines, les articles du blog, se cogner contre les coffres à jouets en se levant du canapé…

Et toi, Maman-Internaute, tu confirmes qu’avoir un enfant, ça change la vie ?

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6 Commentaires
  • Delphine
    juin 14, 2017

    Coucou Justine,
    Quel joli article, complet de vérité ! J’ai adoré lire ce format, différent du précédent mais j’ai beaucoup ri à la lecture, finalement les mamans à quelques principes d’éducation près on est toute pareille :-)

    La fatigue.. oh Oui! Ce soir je suis exténuée (Et je flâne sur le net au lieu de dormir => je prends 10 min pour moi avant lol) Il y a des jours Avec.. Et des jours sans! Lol piou-piou a 15 mois et il commence déjà à tres mal gérer sa frustration (en fait il l’a gère pas du tout lol) et puis pendant quelques semaines hop plus rien un ange.. Et puis la frustration la revoilà lol il marche depuis ses 12 mois, la découverte du monde qui l’entoure le captive (Et moi aussi d’ailleurs) Mais nous fatigue un max (tu tournes la tête 1/4 de sec Et c’est le drame lol)

    Un enfant change littéralement notre vie, parfois on se dit olala c’était sympa aussi avant, Mais pour rien au monde on ne reviendrait en arrière! L’entendre dire « Maman » quand je le promène et attendre ma réponse pour vérifier si je suis toujours là, les premières marguerites du jardin cueillies, directement adressée à Maman, avoir un fou rire tous les 2 pendant 3 minutes à en pleurer Car il a un sens de l’humour étonnant (#mamanobjective bien sûr lol) Et j’en passe Car chaque Maman que nous sommes connaît ce lot de bonheur intense..

    Ce soir Oui je suis fatiguée, j’ai un peu grondé, j’ai perdu patience pendant 5 min Et j’ai envoyé Papa au front gérer la crise.. Mais chaque soir je me répète que ces instants sont brefs, courts.. demain il n’aura sûrement plus besoin que je lui tienne la main au sens propre du terme, les bisous baveux seront un doux souvenir..

    Merci Justine pour Ces articles qui nous parlent à toutes, Et Qui transpirent l’amour, les rires et la vérité!

    Bises
    Delphine

    • Delphine
      juin 14, 2017

      En fait je dis 15 mois.. mais il en aura 16 dans 3 jours lol La mere Qui refuse de voir Son bebe grandir lol

    • Justine
      juin 16, 2017

      de rien Delphine, plein de bonheur avec ton petit mec !

  • Magdalena
    juin 16, 2017

    Coucou justine !
    Comme d’habitude super article, toujours bien ecrit :-)
    J’ai un petit de presque 18 mois et oui que ca change la vie !!!
    Mais je me verrai pas revenir en arriere et on se demande comment on faisait avant sans lui. Bon outre les lessives par dizaines et les crises pour le repas le soir haha !
    D’ailleurs on pense a mettre en route le petit deuxième apres l’ete pour qu’ils n’aient pas trop d’ecart. Et toi projet d’un deuxieme petit bout ?
    Bisous

    • Justine
      juin 16, 2017

      Salut M’dame !
      Je te souhaite de mener à bien ce projet de grossesse :)
      Me concernant, c’est un réponse qui restera entre l’Amoureux et moi-même mais je sais que tu comprendras :)
      bisous
      Bien à toi
      Justine

  • Isabelle
    juin 16, 2017

    Merci Justine pour cet article plein de vérité ! J’en ai 3 de mon côté (presque 11, 5 ans et demi et 2 ans et demi) et je suis en état de fatigue permanente depuis des années ! Du coup, je suis bien moins patiente et je crie un peu beaucoup trop mais malgré cet énervement qui me gagne bien souvent le soir après une longue journée de travail je fonds à chaque instant. Quel boulot d’être parents ! Ayant la ferme intention de ne plus avoir d’enfants, je grave en moi chaque évolution de ma petite dernière en me disant que le temps file et que les moments sont tous précieux : la petite fleur donnée avec amour, les secrets murmurés dans l’oreille le soir, les « tu es belle comme tout maman » ou « je t’adore maman » et je me liquéfie de bonheur… Le temps passe à une vitesse folle, mon aîné commence quasiment sa crise d’ado et il m’échappe. Quelle nostalgie des années passées ! Qu’ils grandissent vite ces enfants !
    Je te souhaite de très doux moments avec ton petit POutch !
    Bises
    Isabelle