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Le Parfum, de Patrick Süskind

Publié sur 4 Commentaires 3 min. de lecture

146892  On n’a pas encore parlé parfums sur le blog BDSP ! Ça semble pourtant inévitable sur un blog beauté, non?! Bien que pour moi, être belle ne signifie pas sentir bon, ni inversement.
Il est difficile de parler de parfum car seul l’odorat peut guider le lecteur et, à moins d’être un auteur avec un nez expérimenté, ce n’est pas facile de décrire un parfum (sans citer le jargon de la marque, bien sûr) et justement de mener le lecteur par le bout du nez !

Pourtant, il s’agit d’un sens très important pour moi. Longtemps, j’ai porté le même parfum (un Dior). Du coup, je ne le sentais même plus (le nez s’adapte) alors j’en mettez trop ! Et je devais sentir bien trop ! :-/

Aujourd’hui, je mets à peine un pschit (voire 2) de parfum et j’en voudrais presque terriblement à ceux qui en mettent trop car ça a tendance à m’écœurer, et ça me ferait quitter une pièce! Je peux même remettre le parfum Dior. Après l’avoir arrêté un moment pour un autre, mon nez sait le sentir de nouveau.

Maintenant, c’est toujours un facteur essentiel pour moi pour choisir un produit cosmétique. Il doit absolument ne pas avoir d’odeur entêtante. Et surtout, pas d’odeur fruitée! Non, sentir la mangue ou la banane synthétique, c’est pô mon truc, je préfère en manger des vraies… mais chacun son truc, n’est-ce pas?

En tous cas, s’il y en a un qui sait parler d’odeurs, c’est Patrick Süskind, dans son best-seller, Le Parfum. Oui, ce livre n’est pas récent, je sais bien. Mais j’avais envie d’en parler car ça peut être un super bouquin à lire pour l’été. Et si vous aimez les livres qui se déroulent dans le XVIIIème, évidemment! Pour vous rassurer, je précise que ce n’est pas rédigé dans un langage trop précieux.
Pour ma part, j’ai adoré : chaque page dégage des odeurs, on en vient presque à lever le nez en espérant les sentir pour de vrai.

J’adore l’image du parfum qui y est représentée :

  • « qui maitrisait les odeurs, maitrisait le cœur des hommes ». En effet, dans mon entourage, une odeur me rappelle souvent une certaine personne, si particulière… Ma sœur sent une odeur, ma Maman sent une odeur, mon Amoureux sent une odeur, ma Mamie sent une odeur… Parfois, sentir une odeur me rappelle des souvenirs, des moments importants, des amis(es) précieux(ses)…
  • « le parfum vit dans le temps : il a sa jeunesse, sa maturité et sa vieillesse. Et ce n’est que s’il sent également bon à ces trois âges qu’on peut dire qu’il est réussi »… On parle ici des notes de tête, de cœur et de fond qui se dégage d’un parfum au cours de la journée en fonction de la volatilité des diverses molécules utilisées. Ce qui signifie que chaque note doit être agréable lorsqu’elle se dégage dans le temps, au fil des heures…

Un livre qui me semble improbable à retranscrire en film… Ou alors ce serait un échec, à mon avis.

Sacré Grenouille !

Je vous laisse avec le résumé :

« Au XVIIIe siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus horribles de son époque. Il s’appelait Jean-Baptiste Grenouille. Sa naissance, son enfance furent épouvantables et tout autre qui lui n’aurait pas survécu. Mais Grenouille n’avait besoin que d’un minimum de nourriture et de vêtements et son âme n’avait besoin de rien. Or, ce monstre de Grenouille, car il s’agissait bien d’un genre de monstre, avait un don, ou plutôt un nez unique au monde, et il entendait bien devenir, même par les moyens les plus atroces, le Dieu tout puissant de l’univers, car  » qui maîtrisait les odeurs, maîtrisait le cœur des hommes « .
C’est son histoire, abominable… et drolatique qui nous est racontée dans Le Parfum, un roman qui, dès sa parution, eut un succès extraordinaire et est devenu très vite un best-seller mondial. »

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